Condor des Andes ![]() Famille : Cathartidés Envergure : 2,9 m Tarse : 12 cm Longueur queue : 35-38 cm-mâle 33-37 cm-femelles Poids : 12 kg-mâles 9/11 kg-femelles Période de reproduction : juillet à fin août. Ponte : 1 œuf blanc, de septembre à octobre. Incubation : 54-58 jours Teinte généralement noire, partie supérieure des couvertures alaires, rémiges primaires et secondaires blanches. Collier de même couleur, interrompu sur le devant. Tête et cou dénudés. Grande caroncule brun-gris sur le dessus de la tête. Bec couleur ivoire de forme typique pour un charognard, pattes noirâtres. Pas de dimorphisme sexuel. Plumage essentiellement marron chez l'immature. Seul le condor et le vautour noir rentrent leur tête dans le corps de la charogne. Ce surplus de peau sur la tête des condors joue le rôle de régulateur thermique. Il est richement vascularisé et permet de perdre la chaleur excès. Chez le condor des andes et le vautour royal, on peut observer de nombreux replis de peau qui augmentent encore la surface d'échange. Ces oiseaux semblent avoir des problèmes de surchauffe, liés à l'altitude et à la vitesse de vol. Ceci se manifeste surtout quand ils se posent. Cette caroncule joue également un rôle dans les relations sociales entre individu, au niveau de la reconnaissance et des structures de dominances. ![]() Le Condor et toutes les autres espèces de la famille des cathartidés ont perdu le syrinx et tous les muscles associés qui permettent en général chez les oiseaux de produire des sons. De ce fait ces oiseaux n'émettent pas de sons, mise à par quelques sons étranges probablement émis en faisant passer de l'air par les sacs aériens. Les condors sont peu bavard et ils émettent leurs étranges vocalisations à de rares occasion, comme lors de la reproduction ou pour défendre le « nid » . Toute la cordillère des Andes, de l'ouest du venezuela à la terre de feu. Mais surtout présent au Chili et au Pérou. On trouve de petite colonies à l'ouest de l'Argentine et de la Colombie. Les charognards sont particulièrement sensibles aux activités humaines. Tandis que des espèces bénéficient d'une extension formidable, d'autre au contraire ne s'adaptent pas aux pressions anthropiques et sont en voie d'extinction. C'est pourquoi on observe par exemple plus de vautour noir en milieu agricole et en des zones développées que dans des milieux non perturbés. Les charognards se rencontrent notamment beaucoup sur le bord des voies routières pour profiter des cadavres d'animaux qui jonchent la route. Pour les espèces sud américaines on a accès à peu d'information sur le statut des populations. On dispose uniquement d'informations sur le grand vautour à tête jaune, qui a été étudié scientifiquement en 1964 ! , peut-être du fait de son abondance en forêt tropical d'ailleurs. Pour les autres espèces la situation se complique, car la dynamique de leur population semble liée à la santé des populations de mammifères. Or ceux-ci voient leur population diminuer dangereusement avec la réduction des forêts. Ce phénomène a surtout été mis en évidence pour les Cathartes, leur densité est fortement corrélée avec la densité des mammifères forestiers. Le vautour royal quant à lui semble présenter plus de difficulté à survivre dans des zones où la forêt est perturbée. Enfin pour les autres espèces, rien est connu sur la dynamique de leur population et sur leur sensibilité à la diminution de la biomasse des mammifères forestiers. Toutefois, le condor de californie et le condor des andes bénéficient de mesures de protection et de suivit. Surtout le condor de californie qui est particulièrement en danger : an 1987, il restait 22 individus ! |